Jusqu'au 10.1.2025

Exposition. Bouts de quartier

Genève

Fondation WRP
Rue Argand 3
1201 Genève

Sur le chemin de l’école, Matthieu Grillet traversait un terrain vague. Il observait la nature reprendre sa place parmi les restes de béton. Hors temps, son imaginaire était libre et infini face à ce monde incompréhensible. Depuis, ces espaces l’ont toujours fasciné.

Plus tard, ces lieux abandonnés, il les a occupés : maisons, immeubles, usines vides et autre terrains vagues. Il a toujours aimé la ville et particulièrement les zones industrielles, antithèse des zones naturelles.

En 2001, il découvre New-York et le quartier de Brooklyn. Il aime se balader et se perdre dans ces quartiers son appareil photo à la main. Il fige l’atmosphère de ces lieux, l’architecture des bâtiments, les ateliers, leurs bruits et leurs odeurs. L’incarnation de l’exploitation humaine, la pollution et le lourd pouvoir de destruction de l’homme sur son environnement le fascinent et le dégoûtent.

Ses œuvres relatent son enfance, ses parcours multiples, ces nombreux voyages urbains et l’histoire contemporaine des villes.

Explorateur de quartiers, collectionneur de traces urbaines ou encore défricheur de fragments oubliés, l’artiste Matthieu Grillet pourrait répondre à bien des appellations.

Il arpente les villes, il observe, il s’imprègne et il crée. Son imaginaire est nourri par son goût pour les terrains vagues et les endroits ‘flous’.

L’art de la flânerie urbaine est exercé à son paroxysme. Chaque regard porté par l’artiste, révèle alors les multitudes de détails cachés dans les paysages urbains ainsi que la beauté fragile des espaces en transition, notamment dans le quartier des Acacias où il vit.

Ses maquettes ne sont pas des reproductions fidèles de lieux explorés. Elle sont avant tout une trace poétique, une trace « d’atmosphère », comme le dit Matthieu. Elles diffusent une ambiance, mais elles ne vont pas dans le détail. Bien plus qu’un travail artistique, il s’agit d’un travail de mémoire.

Celles-ci prennent vie grâce à un environnement sonore imaginé et créé par Didier Bruchon et Monney B. Ainsi, la fresque de quatre mètres de long, dont les ombres portées se dessinent au grès de la luminosité, s’accompagne de bruits familiers intégrés à l’installation.

Matthieu Grillet, observateur des métamorphoses urbaines utilise le carton comme médium de prédilection. Elément facile d’accès, recyclable, gratuit, il est facilement transformable et peut être trouvé en quantité suffisante dans le quotidien de chacun.

Les 450 cartes exposées par Matthieu Grillet qui immortalisent des vestiges urbains trouvés par hasard, sont également à découvrir au sein de l’exposition. Des rondelles métalliques sont ramassées ici et là et sont associées à une photographie de l’endroit même où elles ont été collectées. Une chose oubliée, une trace, une histoire, un instant qui mènent au début d’une collection insolite menée depuis des années par l’artiste.

Sensible aux beautés cachées de l’espace public, Matthieu Grillet apporte une vision poétique et singulière de l’urbanisme et notamment des mutations urbaines. A travers cette exposition, l’artiste nous invite, à flâner et à explorer, à ses côtés, quelques bouts de quartiers.

Entrée libre du lundi au vendredi 9h30-12h et 14h-17h30, sauf les jeudis 10h-12h et 14h-18h et pendant la fermeture annuelle du 23 décembre au 2 janvier inclus

Permanence de l’artiste tous les samedis 16h-18h

Exposition. Bouts de quartier

Sur le chemin de l’école, Matthieu Grillet traversait un terrain vague. Il observait la nature reprendre sa place parmi les restes de béton. Hors temps, son imaginaire était libre et infini face à ce monde incompréhensible. Depuis, ces espaces l’ont toujours fasciné.

Plus tard, ces lieux abandonnés, il les a occupés : maisons, immeubles, usines vides et autre terrains vagues. Il a toujours aimé la ville et particulièrement les zones industrielles, antithèse des zones naturelles.

En 2001, il découvre New-York et le quartier de Brooklyn. Il aime se balader et se perdre dans ces quartiers son appareil photo à la main. Il fige l’atmosphère de ces lieux, l’architecture des bâtiments, les ateliers, leurs bruits et leurs odeurs. L’incarnation de l’exploitation humaine, la pollution et le lourd pouvoir de destruction de l’homme sur son environnement le fascinent et le dégoûtent.

Ses œuvres relatent son enfance, ses parcours multiples, ces nombreux voyages urbains et l’histoire contemporaine des villes.

Explorateur de quartiers, collectionneur de traces urbaines ou encore défricheur de fragments oubliés, l’artiste Matthieu Grillet pourrait répondre à bien des appellations.

Il arpente les villes, il observe, il s’imprègne et il crée. Son imaginaire est nourri par son goût pour les terrains vagues et les endroits ‘flous’.

L’art de la flânerie urbaine est exercé à son paroxysme. Chaque regard porté par l’artiste, révèle alors les multitudes de détails cachés dans les paysages urbains ainsi que la beauté fragile des espaces en transition, notamment dans le quartier des Acacias où il vit.

Ses maquettes ne sont pas des reproductions fidèles de lieux explorés. Elle sont avant tout une trace poétique, une trace « d’atmosphère », comme le dit Matthieu. Elles diffusent une ambiance, mais elles ne vont pas dans le détail. Bien plus qu’un travail artistique, il s’agit d’un travail de mémoire.

Celles-ci prennent vie grâce à un environnement sonore imaginé et créé par Didier Bruchon et Monney B. Ainsi, la fresque de quatre mètres de long, dont les ombres portées se dessinent au grès de la luminosité, s’accompagne de bruits familiers intégrés à l’installation.

Matthieu Grillet, observateur des métamorphoses urbaines utilise le carton comme médium de prédilection. Elément facile d’accès, recyclable, gratuit, il est facilement transformable et peut être trouvé en quantité suffisante dans le quotidien de chacun.

Les 450 cartes exposées par Matthieu Grillet qui immortalisent des vestiges urbains trouvés par hasard, sont également à découvrir au sein de l’exposition. Des rondelles métalliques sont ramassées ici et là et sont associées à une photographie de l’endroit même où elles ont été collectées. Une chose oubliée, une trace, une histoire, un instant qui mènent au début d’une collection insolite menée depuis des années par l’artiste.

Sensible aux beautés cachées de l’espace public, Matthieu Grillet apporte une vision poétique et singulière de l’urbanisme et notamment des mutations urbaines. A travers cette exposition, l’artiste nous invite, à flâner et à explorer, à ses côtés, quelques bouts de quartiers.

Entrée libre du lundi au vendredi 9h30-12h et 14h-17h30, sauf les jeudis 10h-12h et 14h-18h et pendant la fermeture annuelle du 23 décembre au 2 janvier inclus

Permanence de l’artiste tous les samedis 16h-18h

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