Conférence. Aurelio Muttoni
Leçon honoraire - Pour une culture de l’ingénierie structurale
17:45 — 19:00 EPFL
SG1
Place Ada Lovelace
1015 Lausanne
Murielle Gerber
Le domaine de l’ingénieur des structures est-il purement technique, ou n’est-il pas à mi-chemin entre l’architecture et les domaines scientifiques ? Et les aspects techniques, ne sont-ils pas des compétences nécessaires, mais largement insuffisantes ? Avec les défis d’aujourd’hui, ces questions méritent de nouveau d’être posées. Il est indéniable que l’importance de l’ingénieur civil dans la société a diminué depuis au moins une génération, et ce déclin risque d’être accéléré par les nouveaux outils, parmi lesquels l’intelligence artificielle. En outre, l’efficacité et la productivité dans les bureaux d’ingénieurs ont baissé les dernières décennies malgré l’introduction des nouvelles technologies, avec de plus en plus de tâches peu intéressantes. Et pourtant, l’expérience personnelle est celle d’une profession passionnante, qui donne beaucoup de satisfactions et avec des nouvelles tâches centrales pour la société, comme par exemple celle de mieux répondre aux enjeux du développement durable dans le domaine de la construction où le potentiel d’amélioration est énorme.
La leçon d’honneur a pour objectif de réfléchir à propos de ces thèmes sur la base de l’expérience personnelle, aussi bien dans la pratique, que dans l’enseignement, dans la recherche et dans la normalisation. La thèse centrale est celle que l’ingénieur ne devrait pas seulement comprendre et apprendre à maitriser les nouveaux outils à disposition, mais devrait aussi se concentrer sur ses vraies contributions intellectuelles, parmi lesquelles, celle de la conception est absolument centrale. La composante culturelle du patrimoine, dans ce contexte, est fondamentale, mais sans oublier qu’une bonne conception des nouvelles réalisations est nécessaire pour construire le patrimoine des prochaines générations. Pour cela, une meilleure compréhension du territoire et du patrimoine bâti, ainsi qu’une meilleure connaissance de l’histoire de la construction et de l’ingénierie sont indispensables et représentent le nécessaire contrepoids à une technicité de plus en plus poussée.
Murielle Gerber
Conférence. Aurelio Muttoni
Leçon honoraire - Pour une culture de l’ingénierie structurale
Le domaine de l’ingénieur des structures est-il purement technique, ou n’est-il pas à mi-chemin entre l’architecture et les domaines scientifiques ? Et les aspects techniques, ne sont-ils pas des compétences nécessaires, mais largement insuffisantes ? Avec les défis d’aujourd’hui, ces questions méritent de nouveau d’être posées. Il est indéniable que l’importance de l’ingénieur civil dans la société a diminué depuis au moins une génération, et ce déclin risque d’être accéléré par les nouveaux outils, parmi lesquels l’intelligence artificielle. En outre, l’efficacité et la productivité dans les bureaux d’ingénieurs ont baissé les dernières décennies malgré l’introduction des nouvelles technologies, avec de plus en plus de tâches peu intéressantes. Et pourtant, l’expérience personnelle est celle d’une profession passionnante, qui donne beaucoup de satisfactions et avec des nouvelles tâches centrales pour la société, comme par exemple celle de mieux répondre aux enjeux du développement durable dans le domaine de la construction où le potentiel d’amélioration est énorme.
La leçon d’honneur a pour objectif de réfléchir à propos de ces thèmes sur la base de l’expérience personnelle, aussi bien dans la pratique, que dans l’enseignement, dans la recherche et dans la normalisation. La thèse centrale est celle que l’ingénieur ne devrait pas seulement comprendre et apprendre à maitriser les nouveaux outils à disposition, mais devrait aussi se concentrer sur ses vraies contributions intellectuelles, parmi lesquelles, celle de la conception est absolument centrale. La composante culturelle du patrimoine, dans ce contexte, est fondamentale, mais sans oublier qu’une bonne conception des nouvelles réalisations est nécessaire pour construire le patrimoine des prochaines générations. Pour cela, une meilleure compréhension du territoire et du patrimoine bâti, ainsi qu’une meilleure connaissance de l’histoire de la construction et de l’ingénierie sont indispensables et représentent le nécessaire contrepoids à une technicité de plus en plus poussée.
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