Conférences. Cycle matériaux et architecture solaire
13:30 Lausanne
Impact Hub, Beaulieu
La hausse générale des prix de l’électricité est l’un des révélateurs d’une crise énergétique majeure en Europe, qui pourrait entraîner à l’avenir des tensions, à la fois économiques et sociales. Les politiques climatiques en faveur d’une décabonation ont-elles contribué à la récente explosion des prix de l’énergie ? Difficile d’y voir clair. Laissons cependant le soin de trancher l’épineuse question aux experts et constatons qu’aujourd’hui, un déploiement accru des technologies et des énergies propres protégerait mieux le consommateur. Et quand il y a tant de toitures et de façades à disposition, pourquoi essaimer des champs de panneaux photovoltaïques dans la nature? Que ce soit en rénovation ou en construction neuve, les architectes doivent s’emparer du sujet, avec plus de cœur à l’ouvrage qu’ils n’en ont mis jusqu’à présent. En effet, comme le révélait Axel Simon dans un article de la NZZ, les architectes suisses, précisément ceux qui subjuguent le public et dessinent les tendances de demain, détestent la technique, d’autant plus lorsqu’elle reste visible aux yeux de tous. Les quelques architectes qui ont traité le sujet de la durabilité avec sérieux, intégrant très tôt des panneaux solaires dans leurs réalisations, n’ont hélas pas soulevé d’enthousiasme parmi leurs pairs, et sont restés marginaux. Or, l’énergie n’est plus un sujet subsidiaire et c’est elle, à l’avenir qui pourrait bien guider le crayon de l’architecte.
Conférences. Cycle matériaux et architecture solaire
La hausse générale des prix de l’électricité est l’un des révélateurs d’une crise énergétique majeure en Europe, qui pourrait entraîner à l’avenir des tensions, à la fois économiques et sociales. Les politiques climatiques en faveur d’une décabonation ont-elles contribué à la récente explosion des prix de l’énergie ? Difficile d’y voir clair. Laissons cependant le soin de trancher l’épineuse question aux experts et constatons qu’aujourd’hui, un déploiement accru des technologies et des énergies propres protégerait mieux le consommateur. Et quand il y a tant de toitures et de façades à disposition, pourquoi essaimer des champs de panneaux photovoltaïques dans la nature? Que ce soit en rénovation ou en construction neuve, les architectes doivent s’emparer du sujet, avec plus de cœur à l’ouvrage qu’ils n’en ont mis jusqu’à présent. En effet, comme le révélait Axel Simon dans un article de la NZZ, les architectes suisses, précisément ceux qui subjuguent le public et dessinent les tendances de demain, détestent la technique, d’autant plus lorsqu’elle reste visible aux yeux de tous. Les quelques architectes qui ont traité le sujet de la durabilité avec sérieux, intégrant très tôt des panneaux solaires dans leurs réalisations, n’ont hélas pas soulevé d’enthousiasme parmi leurs pairs, et sont restés marginaux. Or, l’énergie n’est plus un sujet subsidiaire et c’est elle, à l’avenir qui pourrait bien guider le crayon de l’architecte.
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