Exposition. Modernité ordinaire
Annecy
L’ilot-S
Esplanade Paul Grimault 7
74000 ANNECY
A la croisée des champs de la photographie et de l’architecture, cette exposition présente le travail de Nelly Monnier et Eric Tabuchi, photographes engagés depuis 2017 dans l’arpentage de paysages et la fabrication d’un grand Atlas des Régions Naturelles (ARN). Ici, Faucigny, Genevois, Chablais et Savoie Propre, territoires de Haute-Savoie et Savoie, définis dans leur cartographie personnelle, apparaissent sous le prisme d’une modernité ordinaire, relative à l’architecture du XXe siècle majoritaire dans les Alpes.
Délaissant volontairement les métropoles et les circuits touristiques, les photographes empruntent les routes secondaires, traversant les cantons et les sous-préfectures, afin d’y révéler des images du quotidien. Panneau routier émaillé, cinéma des années 1930, grange couverte de tôle, sanatorium abandonné, chalet pittoresque, maison de maçon témoignent de l’histoire de lieux qui résistent et s’enracinent grâce à ceux qui prenne soin de leur valeur.
Dialogue entre la photographie contemporaine et l’archive, le plan original dévoile des modes de vie et des détails constructifs. L’enquête historique illustre également la vulnérabilité des bâtiments : sur 350 clichés réalisés entre 2021 et 2025, 12 bâtiments ont été démolis depuis, et 30 transformés dans le cadre de réhabilitations. L’archive constitue non seulement une collection d’objets ou de documents liés à un passé révolu, mais aussi un espace dynamique où le passé et le présent se rencontrent.
L’exposition invite à approfondir avec attention la question de l’existant, sachant que le monde à venir — un monde à la fois à construire et à réparer — ne bénéficiera plus des ressources présentes sur les photographies, ni des conditions économiques qui ont marqué les Trente Glorieuses, période d’expansion sans précédent. Dans ce contexte, il devient essentiel de porter un regard lucide sur ce qui nous entoure, avant de céder à la tentation de tout démolir pour reconstruire, souvent de manière moins qualitative. La préservation et la valorisation de l’existant doivent ainsi être pensées comme des leviers fondamentaux des transitions sociales, écologiques et architecturales.
Exposition. Modernité ordinaire
A la croisée des champs de la photographie et de l’architecture, cette exposition présente le travail de Nelly Monnier et Eric Tabuchi, photographes engagés depuis 2017 dans l’arpentage de paysages et la fabrication d’un grand Atlas des Régions Naturelles (ARN). Ici, Faucigny, Genevois, Chablais et Savoie Propre, territoires de Haute-Savoie et Savoie, définis dans leur cartographie personnelle, apparaissent sous le prisme d’une modernité ordinaire, relative à l’architecture du XXe siècle majoritaire dans les Alpes.
Délaissant volontairement les métropoles et les circuits touristiques, les photographes empruntent les routes secondaires, traversant les cantons et les sous-préfectures, afin d’y révéler des images du quotidien. Panneau routier émaillé, cinéma des années 1930, grange couverte de tôle, sanatorium abandonné, chalet pittoresque, maison de maçon témoignent de l’histoire de lieux qui résistent et s’enracinent grâce à ceux qui prenne soin de leur valeur.
Dialogue entre la photographie contemporaine et l’archive, le plan original dévoile des modes de vie et des détails constructifs. L’enquête historique illustre également la vulnérabilité des bâtiments : sur 350 clichés réalisés entre 2021 et 2025, 12 bâtiments ont été démolis depuis, et 30 transformés dans le cadre de réhabilitations. L’archive constitue non seulement une collection d’objets ou de documents liés à un passé révolu, mais aussi un espace dynamique où le passé et le présent se rencontrent.
L’exposition invite à approfondir avec attention la question de l’existant, sachant que le monde à venir — un monde à la fois à construire et à réparer — ne bénéficiera plus des ressources présentes sur les photographies, ni des conditions économiques qui ont marqué les Trente Glorieuses, période d’expansion sans précédent. Dans ce contexte, il devient essentiel de porter un regard lucide sur ce qui nous entoure, avant de céder à la tentation de tout démolir pour reconstruire, souvent de manière moins qualitative. La préservation et la valorisation de l’existant doivent ainsi être pensées comme des leviers fondamentaux des transitions sociales, écologiques et architecturales.